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Mémoire

Enquêter. Analyser. Rédiger.

«  Concernant un groupe social, dans son intégralité, Barthes revendique le fait de pouvoir parler plusieurs langues : « autant de langages qu’il y a de désirs ». Utopie. C’est pourquoi, pour sortir de l’utopie, Barthes fait de la littérature une forme de résistance au pouvoir. L’art serait lui aussi une forme de résistance. Alors, entre « littérature » et « art graphique », le tag serait-il une forme de contre-pouvoir, serait-il «anarchie» au sens étymologique du terme, à savoir une langue « privée de pouvoir ». Serait-il à comprendre ainsi ? Et nous inviterait-il, sur les murs de nos villes, à résister au pouvoir ?

Si nous revenons sur les deux hypothèses, nous pouvons constater que d’une part le tag pourrait être l’incarnation d’un double message du signe (connotation, dénotation) et le brouillage de toute forme de communication (hésitations, sous-entendus, implicite). D’autre part le tag peut être cette voix véhémente qui appelle à la résistance au pouvoir. Dans l’une ou l’autre hypothèse, la question se pose : qui se cache derrière ces voix-là ? »

 

Extrait de mon mémoire c•art•actères sauvages

 

Sketch noting pendant le colloque "Écritures urbaines, écritures exposées" I2MP MUCEM, Marseille, 18 Octobre 2019

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